BURN-OUT OU LE SYNDROME DE L’EPUISEMENT.

Cette rubrique présente un résumé succinct de ce que nous avons lu.
L’individu est-il victime ou responsable ?
- un article publié dans la revue Elements (Sinomed), no 11 septembre 2013
- Le burn-out (terme anglais) correspond à une décompensation, à une réaction, à une situation émotionnelle extrême, suite à une surcharge de travail, d’émotions ou sociale. Comme une bougie qui s’éteint, la personne n’a plus d’énergie pour continuer.
- Le burn-out englobe de nombreux troubles psychiques variés (simple épuisement, troubles dépressifs, troubles psychiques sérieux). Il est notamment utilisé pour parler de la dépression, car ce dernier terme a une connotation négative et fait peur.
- Lors d’un surmenage au niveau professionnel, social ou familial ou en cas de dépression sévère, le médecin peut constater chez le patient une tristesse grave, une rumination d’idées noirs (voire suicidaires), une baisse de l’énergie, une perte de l’élan vital, une perte du sens de la vie, des troubles du sommeil, une baisse ou une augmentation de l’appétit avec perte ou prise de poids, des douleurs physiques, un manque de plaisir, des troubles de la concentration et de la mémoire, des tremblements, de l’anxiété, des sueurs froides, des pensées délirantes, des hallucinations, le développement d’un sentiment de culpabilité et de honte.
- Certains contextes favorisent le burn-out, comme par exemple dans les familles conflictuelles avec comportements addictifs, où l’on rencontre des problèmes de maltraitance et de communications interpersonnels pathologiques.
- De nombreux secteurs d’activité sont touchés par le burn-out. C’est le cas où l’on met beaucoup de pression pour obtenir plus de rendement, où l’on manque de reconnaissance du travail effectué et lorsque le travail n’est pas gratifiant ou valorisant.
- L’employeur peut être un facteur déclanchant du burn-out, mais il peut aussi prévenir les risques du burn-out en adoptant des mesures et attitudes qui favorisent un climat et des conditions de travail sains.
- Tous les humains ne sont pas égaux face à la dépression qui peut trouver ses origines dans des facteurs biologiques, psychologiques ou sociaux.
- Dans les cas de troubles dépressifs légers à moyens, il est préconisé plutôt une médecine complémentaire (médecin traditionnelle chinoise, médecin ayurvédique, homéopathie, sophrologie) ainsi qu’une psychothérapie.
- Une vie saine sur le plan de l’hygiène mental et physique, une activité dans le domaine familial et social et une ouverture à une dimension spirituelle ou de développement personnel contribuent à prévenir le burn-out.
- L’intégration et l’utilisation simultanée de différentes techniques de guérison qui considère l’humain de manière globale comme un tout corps-esprit, adaptée à sa situation, prévient et favorise la guérison du burn-out.