La dysgraphie – La dysorthographie
Qu’est ce que la Dysgraphie et la Dysorthographie ?
La dystrophie est une difficulté durable d’exécution de l’écriture. La dysorthographie est un trouble d’acquisition de l’orthographe.Ces deux troubles d’apprentissages sont souvent associés.
Lors d’une consultation auprès d’un cabinet de Neurologie Pédiatrique un plan d’aménagements personnalisés est proposé qui devra être transmis à l’équipe enseignante et au médecin scolaire.
Comment déceler la dysgraphie :
- Ecriture lente
- Ecriture illisible et difficilement compréhensible
- Production écrite désordonnée.
Comment déceler la dysorthographie :
- Retard de la lecture
- Difficulté à recopier un texte
- Difficulté à reconnaître les lettres
- Erreurs d’orthographe importante
- Difficulté de compréhension du sens des mots
- Ecriture irrégulière.
Pour dépasser ses difficultés il est proposé :
1 – Pour les documents et supports de lecture/écriture :
- Documents tapés à l’ordinateur plutôt que manuscrits
- Donner des documents écrits en police Arial 12, interligne 1,5 , justifiés à gauche et aérer les paragraphes
- Fournir les documents de cours avant la leçon pour que l’enfant en prenne connaissance
- Autoriser l’enregistrement audio des cours
- Favoriser l’évaluation à l’oral ou par enregistrement audio
- Donner les consignes des devoirs du lendemain sur un document fourni par l’enseignant
- Privilégier les supports visuels (graphiques, tableaux, dessins, films…)
- Favoriser les livres audio et les livres simples.
2 – Concernant la tâche d’écriture :
- Autoriser l’utilisation d’ordinateur avec correction automatique de l’orthographe
- Proposer des dictées à trous ou à choix multiples
- Proposer une technique de relecture automatisée (compréhension, majuscules, accords, conjugaison…)
- Donner des moyens mnémotechniques simples (sont/son, étaient)
- Donner des fiches de grammaires et de conjugaisons et lui laisser hors des dictées
- Autoriser les logos et abréviations pour la prise de note.
3 – Concernant la fatigabilité :
- Respecter la lenteur et être patient
- Donner plus de temps pour les exercices
- Accepter les erreurs d’orthographe si le fond est correct sauf en dictée.
4 – Pour le manque de confiance :
- Valoriser l’enfant
- L’encourager
- Ecouter ses plaintes concernant ses difficultés.
5 – Pour les langues étrangères :
- Favoriser l’anglais en première langue du fait de son importance dans son avenir professionnel
- Favoriser les langues transparentes (espagnol, italien) en deuxième langue
- Favoriser l’oral plutôt que l’écrit
- Utiliser des supports comme les films, jeux, dessins, chant…
Il faut relevé que les enfants touchés par ces difficultés montrent très rarement un manque d’intelligence.
Ce n’est qu’un problème neurologique. Ils peuvent être très doués et très surprenant lorsque les bons outils leur sont accordés.
Information reçue d’un Cabinet de Neurologie Pédiatrique.