LES CICATRICES
Les cicatrices – un problème qui laisse des traces.
Depuis des temps immémoriaux, la peau a toujours joué un rôle très important dans la vie sociale. Autrefois, et parfois aujourd’hui encore dans certaines peuplades, la peau ne sert pas seulement de protection mais elle est aussi un ornement, une marque d’identité ou même de hiérarchie.
Bien qu’au cours des siècles les valeurs et notions relatives à la peau aient changé, elle est de nos jours également, notre « carte de visite » et le reflet de notre état de santé.
Une peau « impeccable » incarne l’idée de succès, de bonheur, de santé et contribue grandement à renforcer la conscience en sa propre valeur.
Toutefois, il se produit malheureusement au cours de la vie, des incidents qui laissent de vilaines traces sur notre peau. Si cette dernière – par ex. après une chute, un accident ou une opération – subit une profonde blessure, des cicatrices vont nécessairement en résulter. Elles sont la conséquence d’un processus de guérison et ne peuvent être totalement éliminées. Idéalement, la blessure guérira de façon à ne laisser qu’une fine cicatrice à peine perceptible, mais ce n’est malheureusement pas toujours le cas.
Les cicatrices – comment se forment-elles ?
La peau est non seulement notre organe le plus étendu, mais elle revêt également une grande importance. Elle contrôle une quantité de fonctions vitales et sert, entre autres, de bouclier de protection pour les tissus sous-jacents.
La peau est constituée de trois couches :
- L’épiderme
- Le derme
- L’hypoderme
Si, lors d’une blessure naturelle ou d’une intervention chirurgicale, la plaie touche non seulement l’épiderme mais également les couches sous-jacentes, il se produit nécessairement une cicatrice. Notre organisme n’est, en effet, pas en mesure de renouveler les tissus de la même manière.
Caractéristiques typiques du tissu renouvelé :
- Il est moins élastique
- La fonction des tissus cicatriciels renouvelés est limitée (pas de poils, pas de glandes sudoripares, etc.)
Résultat : il demeure une cicatrice visible qui, selon la constitution des nouveaux tissus, peut-être plus foncée (rougeâtre) ou plus claire. De plus, sa localisation et sa taille peuvent provoquer des limitations de mouvements ou des sensations de tension de la peau.
Les cicatrices – quels en sont les différents types ?
- Excroissances cicatricielles : elles sont formées par un excédent de tissu conjonctif et peuvent provoquer des démangeaisons ou être douloureuses mais ne s’étendent pas au-delà du champ de la blessure.
- Bourrelets : ils sont également dus à une surproduction de tissu conjonctif. Ils sont épais, bombés, présentant souvent de fortes rougeurs et une couleur plus foncée que les tissus environnants.
- Cicatrices déprimées : elles sont provoquées par un manque de tissu conjonctif d’où une apparence d’ « enfoncement ». L’exemple typique en sont les cicatrices dues à l’acné.
Les cicatrices – qu’est-ce qui influence leur apparence ?
Plusieurs facteurs influencent le développement d’une cicatrice :
- L’âge
- Facteurs héréditaires / Type de peau
- Localisation / Emplacement de la cicatrice
- Infections de la blessure / Complications lors du processus de guérison
Les cicatrices – que peut-on faire pour les améliorer ?
Vous avez le choix – selon la nature de vos cicatrices – entre de nombreuses options thérapeutiques :
- Thérapie au laser (se renseigner auprès d’un spécialiste)
- Intervention chirurgicale
- Injections sous-cutanées
- Cryothérapie : les excroissances cicatricielles et les bourrelets sont traités par le froid, avec de l’azote liquide
- Abrasion (dermabrasion)
- Pansements compressifs : ils sont généralement pratiqués lors de blessures étendues (brûlures par ex.) afin d’influencer positivement la formation de la cicatrice.
- Onguents et crèmes : le massage avec des onguents ou des crèmes stimule la circulation sanguine des tissus cicatriciels et peut contribuer à obtenir une cicatrice plus souple.
- Gel / Feuille / Patch de silicone : le silicone, en application externe pour prévenir et traiter les cicatrices gênantes est reconnu à l’échelle internationale. Son efficacité est médicalement très bien documentée.