Lettre à l’automne
Cher automne,
Puisse tes couleurs crier plus fort que leur panique
Puisses-tu leur rappeler qu’ils n’ont rien à t’apprendre
Tremble de toutes tes feuilles pour leur rappeler l’enchaînement de la vie
Non celle qu’on te met autour du pied
Mais belle et bien celle qui se danse
La vie remplie de sens et de cycles
Libère les de leurs chemins
De leurs fossés sans vision de globalité
De mon côté, je reste témoin
Parfois activement aveugle
Je reste droite, enveloppée de toi
Je reste « souffle » et tu restes « vent »
Tu nous portes, tu nous a créé,
tu connais l’histoire bien mieux que nous.
Tu continues ce dessin avec créativité
Nous surprenant par cette espace temps au questionnement.
Cher automne, tu continues le travail de ton printemps précédant
tu nous soumets au dérèglement total d’un système à enterrer
Toutes nos réflexions possibles doivent être mises sur la table.
Et sur la table j’y dépose
Un sentiment adhérant à un mouvement de la nature
Et si je vous disais que mon idée est n’est pas de sauver un poignée d’humains
Mais laisser cette mise en action pour l’équilibre de la planète
Que j’ai envie de voir des forêts qui poussent
Et non des humains, tant le nombre est grand, qu’ils ne savent plus ou si mettre
Je reste expression, tu restes inspiration.
L’humanité aura son futur avec toi
Et toi tu auras un futur avec ou sans nous
Automne reste toi,
oser rester moi
San
Cette poésie décrit mon regard timide sous ma vision en cette période d’automne et de covid. Rien de compliqué. En redonnant humilité à la place de l’homme, une sorte d’enfant qui pleur ses tripes sans trop vraiment savoir. L’homme n’est pas plus éternel que autre être vivant et sa bêtise ne l’aidera pas. La mort est ok, elle fait partie de la vie bien plus que des idéologies qui tentent de la freiner. N’est pas absurde. Cette poésie aimerait vous laisser sur un goût de sagesse en redonnant à la terre ce qui li est due.