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L’INJUSTICE

riggiline . Publié dans Bien être, Enfants / Parents, Suisse, Thérapies 4026

Dans tout être humain il y a différent caractère, différent sentiments, la trahison, le rejet, l’abandon, l’humiliation et bien sûr l’injustice.

Le sentiment commence a être perçu vers l’âge des 4 ans jusqu’au 6 ans. Cette période est propice à développer cette blessure. Période de l’individualité parce que l’enfant devient conscient qu’il est un humain, une entité à part entière avec ses différences.

L’injustice est le caractère d’une personne ou d’une chose qui manque de justice. Si nous prenons la définition de la justice, elle se définit comme l’appréciation, la reconnaissance et le respect des droits et du mérite de chacun.

Exprimer qu’une situation, une réaction est injuste met en évidence que nous ne nous apprécions pas à notre juste valeur. Que nous ne nous respectons pas ou que nous ne croyons pas recevoir ce que nous méritons.

Nous pouvons aussi souffrir d’injustice lorsque nous pensons avoir trop reçu.

Cette blessure apparaît au moment ou l’enfant trouve injuste de ne pas pouvoir bien intégrer son individualité, de ne pas pouvoir s’exprimer et être lui-même. Ce sentiment naît parce que l’un des parents ou référent a un comportement autoritaire, exerce de fréquentes critiques, de la sévérité, de la froideur, de l’intolérance ou du conformisme.

Très souvent c’est le parent du même sexe.

Mais il ne faut pas oublier que le parent ne transmet que ce qu’il sait, donc ce qu’il a vécu.

Pour préserver un certain équilibre et pour ne pas ressentir sa sensibilité, l’enfant va préférer se couper de ses émotions, de ses ressentis en croyant ainsi s’épargner. Par cette attitude il développe une certaine froideur et insensibilité (ex : « même pas mal ! »).

Pour se protéger de l’injustice, en grandissant, il va choisir de devenir un perfectionniste en développent une exigence envers lui-même et les autres pour se persuader qu’il est dans le juste. Ce qui va le rendre têtu, voir arrogant face à certaine situation.

Devenu adulte, la blessure de l’injustice peut se lire sur le corps. Un corps droit, rigide et le plus parfait possible. Avec de belles proportions. Une de ses obsessions, son poids, sa silhouette. Pas de ventre, pas de super flux pour s’habiller avec des vêtements au plus prêt du corps.

Tout en lui s’exprime avec des mouvements dynamiques et vivants. Ses bras restent souvent collés au corps. Sa mâchoire serrée, le cou raide.

Très vite, dans son quotidien l’être ressentant l’injustice prend conscience qu’il est beaucoup plus apprécié pour ce qu’il fait que pour qui il est. Même si ce n’est pas toujours le cas, il en est convaincu. Ce débrouiller tout seul devient sa devise. D’ailleurs face au problème il viendra chercher de l’aide en dernier recours.

Il va se transformer en grand optimiste et par ce biais il va beaucoup plaire. S’appliquant à le vivre en permanence le stress s’installe et il va devoir s’impliquer d’avantage dans le contrôle. Et la, vous l’entendrez dire souvent « qu’il n’a pas assez de temps », « qu’il court après le temps », « qu’il ne sait pas pourquoi les aiguilles de la montre tourne si vite… »….

Lorsque l’injustice nous habite la justification s’exprime pour obtenir l’approbation de l’autre. Et devant l’autorité nous n’osons même pas la défier. Elle fait peur. Quand celle-ci se permet de nous bombarder de questions alors c’est vécu comme de l’inquisition et le sentiment s’affirme.

La reconnaissance de la blessure de l’injustice se manifeste aussi à travers certains mots pour se rassurer :

  • Toujours, Jamais,
  • Très bon, très bien,
  • Très spécial, d’accord,
  • Ce n’est pas clair, exactement,
  • Probablement, sans doute…

 

Son besoin d’exactitude peut devenir obsessionnel. Le détail devient un casse tête mais permet de garder un équilibre dans la psyché.

Sa devise : « rien n’est plus juste que d’être dans le juste pour vivre le juste ! ».

Froideur, rigidité, trop d’optimisme, perfection, justification, difficulté à se faire plaisir, le non respects de ses limites, aimer l’ordre, colérique, difficulté à montrer son affection, sexy, très sensuel sont les caractéristiques de la personne qui vit l’injustice.

Sa plus grande peur : la froideur

Dans l’alimentation il y a la préférence aux aliments salés aux sucrés, ceux qui croustillent.

Et bien sur, à la blessure de l’injustice peut être associé d’éventuelles maladies comme :

  • Burn-out, anorgasme (femme),
  • Ejaculation précoce ou impuissance (homme),
  • Les maladies en « ite » telles que tendinite, bursite, arthrite, etc.,
  • Torticolis, constipation, hémorroïdes, crampes, circulation de sang,
  • Foie, varices, problèmes de peau, nervosité, insomnie, mauvaise vision.

 

Si vous reconnaissez en vous beaucoup de ses caractéristiques alors prenez le temps d’accepter que ce que vous avez vécu vous a permis d’être qui vous êtes aujourd’hui. Qu’il est l’heure de changer de regard sur vous-même parce que vous avez conscience maintenant que votre confort de vie en dépend. Vous acceptez de lâcher prise sur ce sentiment de honte qui vous habite parce qu’il n’y a pas de honte à être qui vous êtes réellement. Vous faites le choix de vous respecter en vous accordant du plaisir et de l’apprécier.

Essayez ! cela en vaut la peine. Le temps va jouer en votre faveur, acceptez le !

Vous pouvez commencez par vous pardonner à vous-même en utilisant la méthode de Ho’oponopono comme un mantra :

« Désolé, Pardonne moi, merci, je t’aime »

Ensuite, rencontrer des thérapeutes qui vous accompagneront dans l’acheminement de votre guérison. C’est un moyen pour ne pas se sentir seul et mettre fin à cette habitude de devoir toujours « se débrouiller tout seul ».

Je vous souhaite beaucoup de courage et de volonté. Et je sais que si vous avez lu cet article vous pouvez y arriver. Je vous fais confiance.

Vous êtes une personne Exceptionnelle et Importante.

 

Line RIGGI

 

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