Histoire

Depuis tout temps les peuples ont adopté un calendrier lunaire pour l’agriculture.

Notre calendrier grégorien, établi d’après les équinoxes (début de l’automne et du printemps) et les solstices (début de l’été et de l’hiver) en a gardé une trace.

Le jour de Pâques est déterminé à partir de la première nouvelle lune après la lune la plus proche de l’équinoxe du printemps.

Ce qui entraîne un changement chaque année puisque le cycle solaire est annuel et le cycle lunaire est mensuel. Ce changement sera observé au début du mois d’avril jusqu’au début du mois de mai.

Le découpage de l’année est aussi un héritage lunaire. Pour rappel, le lundi est étymologiquement le jour dédier à l’astre nocturne.

C’est sans doute l’observation des variations lunaires qui a permis à l’humain l’élaboration des premiers calendriers.

La lune fournit des repères de semaine en semaine et tend donc à rythmer la vie des hommes.

Certains peuples, issus de civilisations nomades et pastorales, pour qui le soleil avait peu d’importance, continuent d’utiliser un calendrier lunaire, comme les peuples musulmans.

Pour eux, la lune est du genre masculin et le soleil féminin.

Le peuple allemand considère que le soleil est féminin et la lune masculin. Sans doute ultime héritage du calendrier lunaire antique. Le temps des Gaulois était aussi lunaire.

La lune a été pendant des millénaires un symbole des rythmes biologiques qui disparaît et réapparaît périodiquement. Choisi comme instrument de mesure du temps, elle a été relier à la pluie, à la fécondité, à la végétation, aux marées…

En chine rurale, l’on dédira une grande fête annuelle à la lune ou le masculin ne sera pas convié aux cérémonies. Cette date s’inscrit à la pleine lune la plus proche de l’équinoxe d’automne.

Chez les peuples européens, on célèbrera les mariages de préférence un jour de nouvel lune.

Ainsi que la pratique de jardinage selon la lune sont les ultimes vestiges de ce symbolisme très ancien.