On the road in America…, un rêve devenu réalité

On the road in America…, un rêve devenu réalité

admin . Publié dans Tourisme 2619

Fan des États-Unis depuis son adolescence, notre webmaster Andy a pris la route avec 3 amis durant 3 semaines sur la côte ouest. Il parcourt son album avec nous.
Le voyage commence bien avant le départ : « On s’est réunis un soir, explique Andy, et nous avons décidé des lieux que nous voulions visiter, en prenant notre temps. On a fait une simulation avec Google Map, c’est l’agence Connection qui s’est occupée des réservations de vols, hôtels et voiture. »
En ce début d’avril 2012, les 4 amis débarquent à San-Francisco après une escale à New-York.
Ils ont 3 jours pour visiter la ville, ils utilisent les transports en commun et marchent beaucoup.
« L’Amérique du Nord est beaucoup plus accessible qu’il y a 15 ans : moins chère, plus sûre » estime notre voyageur, fort d’un précédent séjour à New-York.

La route

SUVLa fine équipe avait choisi un itinéraire hors des grands axes. Avec leur SUV Ford, automatique bien sûr, ils ont roulé environ 3,000 kms majoritairement sur des nationales, quelquefois à travers le désert. « Conduire avec une automatique demande un peu d’habitude, explique Andy, après c’est plus cool. On avait besoin d’un véhicule spacieux pour un minimum de confort: on allait beaucoup rouler, changer souvent d’hôtel, donc beaucoup de bagages. Les Américains sont moins stressés en général, respectent le code de la route avec une limitation entre 90 et 100 kms. Gare aux contrevenants : les patrouilles sont là, parfois cachées par un buisson dans le désert ou en hélicoptère ! Si les routes nationales sont agréables à suivre, le trafic de Los Angeles est aux antipodes. Il est permanent, sur 5 bandes, et le code de la route autorise le dépassement à gauche et à droite ! Conduire dans le désert est une fameuse expérience. Ce sont d’immenses lignes droites. Il faut prévoir assez d’essence, le réseau GSM est parfois absent. »

Terre de contrastes

hamburgerC’est ça aussi, ce pays : des lieux d’hyper consommation et des endroits tout à fait désertiques. C’est la ville ou le bled. Pareil pour la wifi, que vous payez 15€/heure dans les hôtels en ville, gratuit dans les petites agglomérations… » Andy se penche aussi sur l’« american way of life » : « On peut manger pour peu de dollars, mais ce n’est vraiment pas diététique. Pour une nourriture plus saine, c’est plus cher, d’où l’obésité. Les gens mangent à toute heure, chacun pour soi, sauf lors des grandes fêtes traditionnelles qui sont des moments presqu’ obligés de rassemblements familiaux. La plupart des Américains ne s’intéressent pas à ce qui se passe ailleurs. Ils aiment surtout le sensationnel, sans trop de contenu. Les programmes télé tournent autour des télé-achats, avec des pubs pour les voitures et la nourriture.

San Francisco, le début du voyage

SF-2Débarqués à San Francisco après le vol depuis New-York, nos 4 amis y déambulent durant 3 jours sous le signe du soleil, un temps plutôt rare dans cette ville, souvent très humide. « Ce fut une belle découverte, se souvient Andy. Chouette mentalité, plutôt cool, des joggeurs partout… Beaucoup de jeunes, dont des Français (on a en a rencontré beaucoup durant le voyage), venus pour les start-up. C’est un milieu très international. »

Silicon Valley

TheGarage QG-AppleDe San Francisco, on est allés au parc Yosémite en revenant par la côte. On voulait voir la Silicon Valley : Apple, tout ça… C’était un dimanche, le campus était fermé. On a quand même vu la maison de Steve Jobs, le mythique Garage d’où tout est parti. Maintenant, c’est un lieu classé.

 

Big Sur, la côte des écrivains

De la Silicon Valley, on est parti vers Los Angeles via Monterey, une petite ville dans la baie. Une étape mineure où on a quand même vu un bel aquarium. Nous avons roulé sur Big Sur, la côte sauvage où ont vécu des écrivains célèbres comme Henry Miller. Nous nous sommes arrêtés souvent pour admirer les points de vue. Un beau souvenir jusqu’à notre étape à Santa Maria. Là, on s’est sentis moins en sécurité. C’était une petite ville ; le Denny’s où nous avons mangé se trouvait dans un quartier plutôt populaire. On se sentait l’objet de la curiosité des habitants…

Los Angeles : bling-bling !

BerverlyHillsHollywoodDu trafic tout le temps !… et vraiment Bling Bling. On voulait voir si c’était vraiment comme ça. Le Wall of Fame est sale, ce qu’on ne voit pas dans les reportages… On a logé pas loin de Hollywood durant 2 jours. La visite de l’Universal Studio nous a bien amusés. Beverly Hill, c’est comme à la télé : palmiers, boutiques de luxe. Là, on a marché. Sinon, on a plutôt découvert la ville en voiture.
On logeait dans un Hollyday Inn. D’une ville à l’autre, le confort varie. Ici, c’était assez luxueux.
On a aussi voulu manger dans le plus vieux restaurant de la ville, selon le Guide du Routard. Il est situé dans le quartier des affaires. Juste en face, c’est la misère : un gros choc…Il y a le monde du jour et le monde de la nuit. Mieux vaut ne pas s’attarder le soir, ces mondes ne se croisent pas. Le soir, on s’est payé un bon restaurant, à Santa Monica.

Un centre commercial en plein désert

En quittant Los Angeles, on est passé devant les lettres Hollywood sur la colline : c’est plus petit qu’on ne se l’imagine. On allait à Scottsdale, une ville en plein désert située à côté de Phoenix. C’était 6h de désert en ligne droite. Juste au milieu, un centre commercial très bien achalandé : pause-shopping ! Dans ce coin-là, on a vus des motards, revolver à la ceinture.

Le Grand Canyon, démesuré

Grand-CanyonAntelopeBryceOn est arrivé au Grand Canyon, un paysage époustouflant, tellement immense qu’on se croit dans un décor. Grosse surprise avec les températures : Je n’avais que des shorts. Le lendemain, il neigeait ! Après avoir subi un jour 1/2 de froid, nous sommes partis vers le lac Powel, une immense étendue d’eau très touristique, entouré de rochers d’un orange très vif, où nous avons randonné.
Sur la route, nous avons visité l’Antelope Canyon, à 1/2h de désert de là, où la lumière pénètre à travers des interstices dans une grotte, de façon très particulière. Le moment le plus magique, c’est 12:00. Vu le succès du lieu, il y avait beaucoup de monde dans peu d’espace : un peu trop confiné à mon goût ! Et nous avons ensuite rejoint le Bryce Canyon, parsemé de rochers taillés en pointe : une atmosphère totalement différente de celle du Grand Canyon. Les balades y sont bien balisées, on a marché sur les sentiers juste avec des baskets.

Las Vegas : démesuré !

LasVegasOn a descendu le Strip à pied : chaque hôtel est une attraction par son architecture, ses galeries marchandes à l’intérieur, son casino. Ainsi le Cesar Palace montre un décor inspiré de l’antiquité romaine, Le Paris simule de petites rues typiques du vieux Paris… On avait choisi un hôtel un peu excentré, pas forcément le plus luxueux. On n’a pas joué beaucoup… Dans les casinos, les joueurs sont abreuvés à volonté gratuitement en soft et alcool. Les horloges et fenêtres ont été supprimés pour éviter toute référence au temps … et renforcer l’addiction ! C’était aussi l’occasion d’une visite à un membre de ma famille, résident d’un quartier privé, hautement sécurisé. Ils nous a emmené dans un bar sportif, où les matches de tous les sports étaient diffusés sur des écrans. On a mangé des ailes de poulet à toutes sortes de goûts : 100 ailes à nous 6 ! Pauvres poulets… C’était la fin du voyage. On a rendu la voiture et repris l’avion pour New-York et Bruxelles, avec une seule envie : recommencer !

Informations pratiques

On a dépensé 5 à 600€ de carburant, 1 250€/personne pour le forfait vol-location de voiture-hôtels, le tout en 2012.

Propos recueillis par Jacqueline Daloze
www.jacquelinedaloze.be

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