Organiser ses pensées : Mind Mapping

Organiser ses pensées : Mind Mapping

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Dessiner pour libérer et structurer : le Mind Mapping

 

Lors d’une réunion,  l’animateur entreprend de tracer un cercle et des branches rayonnantes. Il trace une carte mentale (ou Mind map) de vos débats.

 

Cette pratique a vu le jour voilà plus de 2.000 ans : Aristote l’employait déjà ! Plus près de nous, le britannique Tony Buzan entreprit de l’utiliser dès les années ’70.  Mais qu’est-ce que le  Mind mapping ? Ce dispositif se calque sur le fonctionnement naturel de l’être humain. À partir d’un thème central, on trace des lignes en réseaux, avec des couleurs, des images, des photos, en arborescence, avec des courbes. Ce qui rappelle en effet la cartographie de nos neurones. Présente dans les bureaux, elle fait son entrée dans les classes.

 

Des plus jeunes aux plus âgés MindMap_Template_MultiNode

On peut utiliser le Mind mapping dès la 3è maternelle, mais aussi avec des personnes âgées. « En fait, dès qu’il commence à y avoir des peurs » estime Françoise Couset, consultante et formatrice en Mind mapping. Précieux en parallèle à une thérapie quand un enfant est bloqué, on peut ainsi l’utiliser à la façon des mandalas pour faire retomber une émotion, par exemple avant un devoir redouté. Le Mind mapping est également fort utile pour résumer un livre, ou prendre la parole en public, à chacun de l’adapter selon ses besoins, qu’il s’agisse d’élaborer un projet ou de mettre de l’ordre.

 

Du papier et un crayon.

La simplicité de mise en œuvre séduit: du papier et un crayon, des bâtonnets de craie sur le sol ou même un doigt dans le sable… Dessiner à  la craie par terre est une merveilleuse façon de se lâcher : écrire sur la route, quelle transgression ! Le dessin sur le sable, écrit quelque part, même si le vent ou la mer l’efface…  Cette pratique n’est ni douloureuse ni difficile, elle nous insère dans la fluidité de la vie. Rien n’est jamais figé, y compris le mot, le dessin que je viens de produire. Il existe bien sûr des logiciels, mais ce n’est pas la pratique préférée de F. Couset, qui se sent plus à l’aise dans une démarche « manuelle ». Le fait d’écrire des mots, un seul par branche, impose de la rigueur, de la précision. L’analyse et la synthèse avancent de concert.

 

Des structures pour se libérer

images-4Plutôt démarche qu’outil, chacun peut l’utiliser selon ses besoins. F. Couset le pratique régulièrement en thérapie pour déposer les émotions, mais aussi se structurer. Elle s’adresse notamment aux enfants qui manquent de confiance en eux, ce qui retentit sur leurs apprentissages.  Lors d’un de ses ateliers, elle a reçu des jeunes autour des thèmes suivants : qu’est-ce qu’apprendre ? Avec quelles méthodes ? Quelles sont nos difficultés ? Elle détermine avec eux le temps d’études quotidien pour atteindre un objectif, concrétisé par un agenda. « C’est important de se donner des structures pour disposer d’un temps vraiment libre. » affirme-t-elle.

 

Une démarche positive

« L’intérêt du Mind mapping, explique F. Couset, c’est de partir de ce qu’on connaît pour aller vers le nouveau. C’est une démarche rassurante, qui donne de l’assurance en soi. A ce jeu-là, personne n’est nul ! » d’où sans doute la bienveillance qui préside aux groupes qu’elle anime.  Une méthode positive, comme on le voit, qui fait la part belle à la créativité. Ici se rejoignent les dimensions les plus cartésiennes et les plus intuitives de notre esprit.

 

Des approches complémentaires : le Reiki et les Tarots de Marseille

F. Couset recourt aussi au Reiki et aux  Tarots de Marseille. 

« Les Tarots, explique-t-elle, sont intéressants en  développement personnel, à condition de suivre quelques règles : partir du référentiel de naissance, pas de cartes négatives. Ils mettent en évidence les forces et faiblesses de la personne, qu’on se cache souvent. On se redécouvre comme une personne unique. Les choix, c’est soi-même qui les pratique. La séance permet de prendre conscience de montrer ce qui bloque. La personne part avec davantage de certitudes, et donc de confiance en elle. Elle se sent responsable d’elle-même, consciente qu’elle a la possibilité de changer sa vie. Les cartes, elles, sont toujours justes. Il n’y a rien de divinatoire à cela, c’est tout à fait terre à terre. Elles permettent de dire à quelqu’un : tu as toutes les cartes en main pour y arriver. »

 

Quant au Reiki, elle ne le pratique pas avec des enfants, encore trop proches de leur mère.  Elle décrit cette pratique comme un rituel tel qu’on les pratiquait couramment autrefois. « Nous naissons avec cette connexion, mais nous l’avons oublié. » affirme-t-elle.

 

Encadré

Un conseil : revoir la matière tous les soirs tant que les enfants sont petits leur permet de décharger au quotidien les émotions qui y sont liées, qu’il s’agisse de la peur des échecs, d’une remarque du professeur…

 

Pour plus d’informations :

francoise.couset@gmail.com

+32(0)498 13 21 99

 

J. Daloze

 

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